Veuve de chasse

Ne jamais dire jamais!

Quand j’avais 20 ans j’ai juré haut et fort, que jamais, JAMAIS, je ne marierais un chasseur…

Mais je sais pas pourquoi je disais ça. Aucun chasseur connu ou inconnu dans ma famille. Peut-être une prémonition ?

Dans mon cas, être veuve de chasse, ça dure quelques mois; mon homme travaille dans une pourvoirie.

Quand les enfants étaient petits et qu’il partait pendant une semaine je m’ennuyais sans bon sens! Maintenant, 25 ans plus tard, je me sens presqu’en vacance!!

Parce qu’on s’habitue à tout dans la vie n’est-ce pas?

Avec les années je me suis adaptée, ajustée et je vis bien avec l’absence. Bien sûr l’ennui se fait parfois sentir, mais disons que l’automne ressemble à ma saison préférée ☺️

L’homme est de retour

Mais là l’hiver est revenu et l’homme aussi… juste à temps pour pelleter l’entrée…

Je l’appelle le survenant, l’exilé… ou barbe rousse… en tout cas aucune ressemblance avec Ovila Pronovost!!

Ça veut aussi dire des poches pleines de linges sales à laver (il le fera lui-même je vous l’assure), du chialage because retour à la civilisation, et au partage du quotidien! Fini les petits matin silencieux et tranquille à siroter mon café! Non ! Là j’ai droit à monsieur sunshine, qui se réveille à l’aurore et écoute les informations le son au fond!! 😳 Cibole…

Vivre et laisser vivre…

Bon! Je fais la bougonne pour la forme. Au fond j’aime notre mode de vie, ça casse la routine et ça donne de belles retrouvailles.

Vivre ses passions… se laisser respirer, ne pas attendre après l’autre pour s’épanouir, évoluer et grandir. On chemine et on avance côte à côte, surtout pas dans les bottines de l’un et l’autre.