Syndrome de l’imposteur:
Syndrome qui consiste essentiellement à nier tout accomplissement personnel
– Wikipedia
Je me suis cherché toute ma vie. J’ai eu un sentiment, dérangeant, de n’être à ma place nul part. Peut-être parce que je me sentais mal partout?
Enfant j’évitais d’attirer l’attention, je restais dans mon petit coin et j’attendais mon tour sagement.
Je me sentais de trop, j’avais peur de déranger et j’ai enduré.
Je ne demandais rien et je ne recevais rien … ou presque.
Et puis l’adolescence arriva et avec elle, une certaine euphorie et un mal-être certain.
Je sortis de mon cocon , et décidai de me faire voir et entendre…. J’étais rebelle avec un fond de timidité et de gêne…
L’âge ingrat…
Et je devins adulte, peu sûr d’elle-même, pleine de complexes et d’incertitudes.
J’ai bien essayé d’être une personne pleine de confiance et fonceuse, et bien non, l’enfant insécure et remplie de peur a refait surface… chasser le naturel comme on dit!
Et ici ne parlons pas de mon rôle de mère, je faisais de mon mieux mais le doute me titillait toujours un peu à la fin de chaque journée.
Toute ma vie j’ai voulu plaire, en cherchant l’approbation dans tout ce que j’étais. Mission impossible!
Maintenant j’abandonne les armes, mon doux que ça fait du bien!!
Ça va mieux
J’ai toujours été gentille et ça m’a coûté cher. Maintenant il m’arrive d’être désagréable, au point d’avoir à m’excuser parfois, mais au moins je ne m’impose plus la pression d’être aimé de tous.
J’ai maintenant quelques cheveux blanc et je me sens mieux. Je fais de moins en moins semblant. J’arrive de plus en plus à prendre ma place, celle qui est la mienne.
J’ai fini par comprendre que tout ce que j’ai à faire, c’est d’être moi-même simplement. Elle est là ma vraie place , bien planté dans mes souliers.
Ma vie est un aller simple, vers en avant. Il n’y aura pas de retour.
Le chemin est le même qu’on le fasse en chantant ou en pleurant
(Henri Brunel)
Manou 🌹
